« La France sera le premier pays au monde à protéger dans sa Constitution la liberté des femmes à disposer de leur corps » s’est écrié le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, en se félicitant d’avance du « vote historique » des sénateurs, le 29 février. Quatre heures de débats auront suffi pour dégager une majorité de 267 voix contre 50. Le vote du Sénat a ouvert la voie à l’inscription de l’avortement dans la Constitution par l’ensemble des parlementaires réunis ce lundi en congrès à Versailles. Sur X (ex-Twitter), Emmanuel Macron s’est immédiatement réjoui du vote des sénateurs. À l’issue du Congrès, totalement prévisible, « le président devrait promulguer la révision constitutionnelle le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes ».
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NDLR. Saluons la dénonciation unanime de la hiérarchie catholique à propos du vote inique des parlementaires français. Comme le dit très justement Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, « Les parlementaires (…) sont devenus responsables devant l’Histoire de la plus grande transgression qui soit, celle de l’interdit de tuer. » Cette dénonciation fait d’autant plus ressortir le silence des autres confessions chrétiennes (y compris évangéliques) et des autres religions. Que Dieu ait pitié de nous.