Lorsque la dette publique d’un pays augmente, non seulement en pourcentage du produit intérieur brut, mais surtout en pourcentage de ses recettes fiscales – qui sont la vraie mesure de sa capacité de remboursement – la probabilité que l’État fasse défaut augmente. Ce risque de défaut pèse sur les détenteurs d’obligations. Leurs actifs n’ont pas autant de valeur intrinsèque que de valeur faciale. En d’autres termes, on ne peut pas dire qu’une dette de 100 euros vaut cette valeur s’il existe 3, 5 ou 10 % de probabilités qu’elle ne soit pas remboursée. En conséquence, si une banque pouvait valoriser le titre de la dette souveraine de 100 euros du Bélouchistan inférieur pour 100 euros dans son bilan, elle tromperait ses actionnaires.
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