Décédé le 9 février, Robert Badinter est unanimement encensé pour avoir permis l’abolition de la peine de mort. Comment peut-on « en même temps » lui rendre hommage pour avoir aboli la peine de mort, et vouloir légaliser l’ « aide active à mourir » s’indigne la psychologue Marie de Hennezel dans une tribune publiée par le Figaro. « D’où vient notre fascination pour le droit de demander la mort à autrui ? » (cf. « Nous sommes dans une société thanatophobe et mortifère »). En leur temps, des voix de gauche, comme celle de l’ancien président de la République François Mitterrand ou de l’ancien garde des Sceaux, se sont opposées à la légalisation de l’euthanasie.
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NDLR. « Le droit à la vie est le premier des droits de tout être humain (…) et je ne saurais en aucune manière me départir de ce principe » affirmait également avec force Robert Badinter. Ce à quoi on ne peut qu’acquiescer avec tout autant de force. Mais quel dommage qu’il n’est pas appliqué ce même principe au tout début de la vie. Ce sont les survivants d’avortement d’hier qui aujourd’hui deviennent les promoteurs de l’euthanasie.