Au nom de la vérité, si je mens » ou « le mensonge dans la peau »

Un précédent édito concluait sur l’observation que « plus on monte haut dans la hiérarchie politico-médiatique, plus le cours du mensonge a un prix élevé, tellement il est usité en toutes circonstances. À leur niveau, ce n’est pas le silence qui est d’or, mais le mensonge qui vaut de l’or.  L’or de leur rente de situation. Alors, vous comprendrez que c’est tout à fait normal qu’ils tentent de nous faire croire que « le faux est vrai » et vice versa. » Y était aussi ajoutée leur approche de l’info-fiction sous la forme « de l’inversion accusatoire habituelle que les politiciens arrivent à vous faire croire qu’ils ne sont pas responsables de tous les maux dont souffre la population, mais que les électeurs, eux, y seraient pour quelque chose. »

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NDLR. Un réquisitoire sans complaisance qui n’est pas sans rappeler ce que dit George Orwell, dans La politique et la langue anglaise « Le langage politique est conçu pour que les mensonges paraissent vrais et les meurtres respectables, et pour donner à du vent l’apparence de la solidité. », ou encore Hannah Arendt, dans Le Système totalitaire, « La véracité n’a jamais figuré au nombre des vertus politiques, et le mensonge a toujours été considéré comme un moyen parfaitement justifié dans les affaires politiques. ». Et nous savons qui est le père du mensonge

Catégorie : Politique

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