Des chercheurs de l’Université de Tufts ont mis au point « des cellules musculaires bovines capables de produire leur propre facteur de croissance et de se multiplier quasi indéfiniment ». La culture de viande artificielle est promue pour « réduire les impacts environnementaux de l’industrie de la viande ». Bien que déjà commercialisée, par exemple aux Etats-Unis ou aux Pays-Bas, la production de viande de synthèse est à l’heure actuelle « extrêmement coûteuse et énergivore ». Le coût de ces produits est fortement lié aux « milieux de culture, contenant généralement des composants très onéreux tels que le sérum fœtal bovin et les complexes de protéines recombinantes ». Les facteurs de croissance qui sont produits à partir de protéines recombinantes représentent « près de 90 % du coût total de production », ce qui « limite considérablement la rentabilité des produits finaux ».
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