« Nous devons garder le cap sur les objectifs du Pacte vert européen et nous allons le faire », déclarait Ursula von der Leyen le 27 novembre, à l’aube de son second mandat. Derrière cet entêtement affiché, les contradictions du Pacte vert s’accumulent, tout comme les retards et les critiques. Même au sein du Parti populaire européen (PPE), dont von der Leyen est présidente, le scepticisme grandit. Le règlement sur la déforestation par exemple, censé interdire l’importation de produits liés à la destruction ou à la dégradation des forêts, est décrit comme un « monstre bureaucratique » par certains membres du PPE. Loin d’encourager la préservation des forêts, cette réglementation impose des obligations administratives kafkaïennes et alourdit les coûts pour les entreprises européennes, tout en exacerbant les tensions commerciales avec des pays comme la Malaisie et l’Indonésie.
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