La décision du gouvernement italien de supprimer les amendes infligées aux personnes qui ont refusé de se faire vacciner contre le virus du Covid-19 a suscité une vive controverse, attirant les critiques des professionnels de la santé, des partis d’opposition et même de certains membres de la coalition au pouvoir. Le 10 décembre, le Conseil des ministres italien a approuvé une mesure selon laquelle les personnes ayant refusé le vaccin contre le Covid-19 et payé l’amende ne seront pas remboursées, mais celles qui ont ignoré la sanction seront « pardonnées » et verront l’amende annulée. La nouvelle est tombée exactement cinq ans après que les premiers cas d’une maladie respiratoire inhabituelle ont été signalés dans les hôpitaux de la ville de Wuhan, en Chine. La mesure annule les amendes non-payées d’une valeur estimée entre 150 et 170 millions d’euros, sur un total d’environ 1,8 million d’Italiens condamnés à payer un total de 180 millions d’euros.
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NDLR. Le mur du mensonge autour du Covid continue de se fissurer même si la reconnaissance des dommages causés est loin d’être satisfaisante. Car les conséquences ne sont pas seulement financières, mais également pour toutes les personnes qui sont mortes et celles qui restent handicapées à vie.