Dans un article publié le 25 octobre dernier, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes parle d’une « pollution passée sous silence ». Depuis le scandale de Pierre-Bénite en 2022, l’Agence régionale de la santé (ARS) enchaîne les analyses et révèle des taux de PFAS (les composés per et polyfluoroalkylés) au-dessus de la norme européenne (100 ng/L). Le hic, c’est que cette norme issue de la directive-cadre européenne sur l’eau (2020) est indicative. Au niveau national, l’application effective de cette régulation n’est pas prévue avant 2026. D’ici là, les pouvoirs publics ne semblent pas pressés de s’activer. Il y a plusieurs techniques d’esquive : certains n’ont jamais entendu parler des PFAS, d’autres assurent boire l’eau du robinet eux-mêmes sans s’inquiéter, d’autres assurent que les analyses sont bonnes…
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