A l’occasion du 65ème anniversaire de la Constitution française, Emmanuel Macron a rappelé son souhait d’inscrire dans la Constitution « la liberté des femmes de pouvoir recourir à l’interruption volontaire de grossesse ». Avant de convoquer le Congrès à Versailles, il souligne vouloir accorder « les points de vue entre l’Assemblée nationale et le Sénat ». « Je souhaite que ce travail de rapprochement des points de vue reprenne pour aboutir dès que possible », a-t-il précisé. Au début de son discours, le président de la République a expliqué que la Constitution pouvait être révisée en cas de nécessité, « tout en s’assignant deux impératifs majeurs : être conséquent et être cohérent ».
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NDLR. On ne pourra pas reprocher au président français d’être en effet cohérent avec la volonté politique et idéologique qu’il a affichée depuis son premier mandat. Le taux de recours à l’avortement atteint pourtant cette année son plus haut niveau depuis 1990, avec son cortège de drames et de vies brisées. Mais l’idéologie prime.