« Personne, dans la société française contemporaine, ne considère que l’avortement est menacé », affirme Guillaume Drago, professeur de droit public à l’université Paris Panthéon-Assas. « Il faut même dire que, plus que jamais, le recours à l’IVG est généralisé puisque, en 2022, 234 300 avortements ont eu lieu, en augmentation de 7 %, soit un quart des naissances potentielles dans notre pays » (cf. France : 234 300 avortements en 2022). « Ce chiffre considérable devrait inquiéter nos politiques », estime le professeur. Pourtant, « au lieu de s’interroger sur les causes du recours à l’IVG et sur les moyens d’aider les femmes en difficulté conjugale, affective, sociale, familiale, on veut inscrire dans le marbre constitutionnel ce que la loi de 1975 identifiait clairement comme une situation de “détresse”, terme employé alors par la loi », dénonce-t-il.
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