Le 7 juin, la Présidence de l’Assemblée nationale a enregistré une proposition de résolution émanant de 124 députés, « visant à protéger le droit à l’interruption volontaire de grossesse en France du risque de pénurie de pilules abortives » (cf. Une « pénurie » de la pilule abortive ?). Dans cette résolution, les députés « invitent le Gouvernement à assurer une relocalisation et une production publique de la mifépristone et du misoprostol pour faire face aux besoins et garantir le droit fondamental à l’interruption volontaire de grossesse ». Une invitation que l’exécutif a déjà partiellement devancée. En effet, les deux pilules abortives, ainsi que la « pilule du lendemain », figurent sur la liste des « médicaments essentiels car associés aux plans de santé publique » établie par le ministère de la Santé et de la Prévention.
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