Le 11 avril, les députés européens ont adopté une résolution non contraignante en faveur de l’inscription du « droit à l’avortement » dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne (UE). Un vote avant tout symbolique, mais qui va loin dans l’ingérence. La résolution avait déjà été discutée le 7 juillet 2022, mais elle avait alors suscité l’opposition de plusieurs États membres. Le débat a été relancé après l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution française. Opportunisme politique ? La résolution a été présentée par les groupes Socialistes et démocrates (S&D), Renew Europe (centristes et libéraux), les Verts et The Left (gauche radicale). Elle a été approuvée, sans pour autant obtenir la majorité. En effet, le texte a été voté avec 336 voix pour, 163 contre et 39 abstentions, sur les 705 députés européens que compte le Parlement. Parmi les eurodéputés français, seuls 2 se sont opposés à la résolution, Nicola Bay (Reconquête) et Mathilde Androuet (RN).
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