Pendant deux années, nous avons subi de manière autoritaire des mesures sécuritaires en matière sanitaire au lieu de pouvoir bénéficier d’une politique de santé digne de ce nom. La politique en a pâti tout autant que la santé. Les conséquences directes et les effets secondaires des mesures liberticides en matière de santé (interdiction de soigner, confinement, obligation vaccinale, etc.) et sur le plan politique (autoritarisme de l’exécutif, censures en tout genre, commissions ad hoc, etc.) doivent être analysées en corrélation avec le dispositif de soumission des corps et des esprits qui a été mis en place au niveau national, en suivant des directives internationales émanant de l’OMS et/ou de la Commission européenne. Il ne faut pas se leurrer sur une prétendue spécificité nationale, celle par exemple en France de la gestion de la crise par un hyper-président s’appuyant sur un Conseil de défense sanitaire et un ministre de la Santé omniprésent : ce sont des variations locales dans l’application d’une stratégie globale de bio-sécurité qui font l’objet, sinon d’un consensus mondial, du moins de concertations internationales.
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