À la suite d’une « enquête médiatique » d’une journaliste de BFM TV, il aurait été mis en évidence que l’association évangélique protestante « Torrents de vie » aurait pratiqué des « thérapies de conversion » bien que ces dernières aient été rendues illégales par la loi du 31 janvier 2022 interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. Aussitôt, Sonia Backès, secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, a dénoncé « ces méthodes abjectes » et a demandé à la Miviludes d’étudier toutes les voies d’action possibles pour sanctionner l’association « Torrents de vie » et ses responsables.
Source : très nombreux articles de presse. Voir également le Plan national pour l’égalité, contre la haine et les discriminations anti LGBT+.
Voir le communiqué du CNEF du 12/09/2023
NDLR. La pratique n’est pas nouvelle, d’autres associations ou personnes en ont déjà fait les frais, mais ce dernier exemple est particulièrement révélateur d’une collusion médiatico-politique bien rodée, et a priori bien orchestrée. C’est aussi l’occasion de voir se préciser le lien entre l’action de la Miviludes (censée lutter contre les dérives sectaires) et la lutte contre « la haine et les discriminations anti LGBT+ ». Bientôt, ne pas accepter la propagande pro LGBT+, que ce soit à l’école ou ailleurs, sera assimilé à une attitude sectaire. Que dire alors de la position et de la liberté d’expression des Églises ou des religions d’une manière générale. La situation vécue par l’ancienne ministre de l’Intérieur de la Finlande, Päivi Räsänen, poursuivie parce qu’elle avait cité la Bible à propos de l’homosexualité, est déjà un repère de ce qui nous attend si nous laissons faire. Un nouveau jugement a eu lieu ce 1er septembre.