À l’occasion d’une conférence de presse principalement axée sur les initiatives du CIO visant à promouvoir l’égalité homme-femme aux Jeux, Anne Descamps, directrice de la communication de Paris 2024, avait souhaité calmer la polémique. « Clairement notre intention n’était pas d’afficher un manque de respect à quelque groupe religieux que ce soit. A l’inverse, notre intention était de montrer de la tolérance et de la communion. Si des gens ont été offensés, nous nous en excusons. »
Après cette communication, le CIO a publié un texte pour saluer cette position : « Le CIO a pris note et salue la clarification apportée par le comité d’organisation de Paris 2024 concernant la cérémonie d’ouverture. Lors de la conférence de presse quotidienne, le comité d’organisation a indiqué qu’il n’avait aucunement eu l’intention de manquer de respect à l’égard d’aucun groupe religieux ou d’aucune croyance particulière. Il a rappelé que lors de la cérémonie d’ouverture, sa seule intention a toujours été de célébrer la communauté et la tolérance. Le comité d’organisation a également précisé que si des personnes s’étaient senties offensées par certaines scènes, c’était totalement involontaire et qu’il en était désolé. »
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NDLR. Les deux déclarations, celle d’Anne Descamps de Paris 2024 et celle du CIO sont des exemples absolument effarants de l’hypocrisie et des mensonges que ces organismes sont capables de proférer. Il faut rappeler que l’article 2 du chapitre 55 Cérémonies d’ouverture et de clôture de la Charte olympique, stipule très précisément « Le contenu et les détails de tous les scénarios, horaires et programmes de toutes les cérémonies doivent être soumis au CIO pour son approbation préalable. » Donc, le CIO était au courant !
Cela montre en tout cas qu’ils ne s’attendaient pas à une telle réaction, non seulement nationale mais également internationale (voir le reportage sur les réactions internationales sur la TV algérienne).
>> Voir également sur BFMTV, les coulisses de la performance drag de Piche à la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, battant en brèche les affirmations précédentes, tant celles de Thomas Jolly, le directeur artistique, que celles d’Anne Descamps, directrice de la communication de Paris 2024, et bien sûr celle du CIO.
Lire également : Principes fondamentaux de l’Olympisme, p.10,
6 La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Charte olympique doit être assurée sans discrimination d’aucune sorte, notamment en raison de la race, la couleur, le sexe, l’orientation sexuelle, la langue, la religion, les opinions politiques ou autres, l’origine nationale ou sociale, la fortune, la naissance ou toute autre situation.