C’est à bas bruit que le Ministère de l’Éducation nationale a saisi de Conseil Supérieur des Programmes pour revoir les contenus d’enseignement en matière d’éducation affective et sexuelle. Si nous ne pouvons que nous féliciter de la volonté ministérielle « d’aborder la protection des mineurs face à la prostitution et à la pornographie », il est surprenant que pour d’autres sujets les associations familiales de notre pays ne soient pas consultées, puisque les futurs programmes vont concerner les élèves du « CP à la terminale ». Le public visé étant mineur, il n’est pas juste que les parents soient tenus à l’écart de la réflexion. Et lorsqu’on lit ce que rapporte le journal Le Point sur le même sujet en Belgique, nous sommes en droit de nous inquiéter à la fois du contenu des programmes et des dérives violentes qui peuvent s’en suivre.
Source : CPDH
Voir la saisine du ministre de l’Éducation
