L’ambassadeur de Suisse en Israël, Simon Geissbühler, a détaillé le 14 mai sur i24NEWS les implications de l’interdiction du Hamas en vigueur depuis minuit, qualifiant cette décision de « pas extraordinaire » pour un pays qui « n’a ni la tradition, ni la base légale d’interdire des groupes terroristes. » « On a fait une seule exception, c’était en 2014, après une décision du Conseil de sécurité » pour Al-Qaïda et l’État islamique, rappelle l’ambassadeur. Mais le cas du Hamas était « différent et difficile parce qu’on n’avait pas une décision du Conseil de sécurité. » C’est le choc du 7 octobre qui a tout changé. « Le fait que Hamas a tué 1200 personnes en Israël, dont d’ailleurs deux Suisses qui ont été tuées, et a pris plus de 250 otages, est un tel choc que le gouvernement suisse, le Conseil fédéral et le Parlement ont décidé d’élaborer une loi fédérale interdisant le Hamas. »
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NDLR. L’affirmation de l’ambassadeur de Suisse est étonnante, car déjà l’année dernière, le Parlement Suisse avait voté l’interdiction du Hezbollah.



