L’Office National d’Indemnisation des Accidents Médicaux a déjà déboursé entre 45 et 60 millions d’euros pour les victimes du valproate de sodium. Sanofi estime de son côté que l’État est responsable des problèmes liés à son médicament et refuse de participer à l’indemnisation. En 2009, Marine Martin, une femme atteinte d’épilepsie qui prend de la Dépakine, un médicament antiépileptique, depuis son enfance, cherche à comprendre les problèmes de santé de son fils, qui souffre de malformations et de troubles neurocomportementaux. Elle découvre sur le site d’un hôpital parisien des informations à l’attention des médecins dans lesquelles un lien entre le traitement antiépileptique, les malformations et l’autisme est établi : “Je découvre que le lien est connu depuis des décennies.
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