Les nouvelles orientations de l’Éducation nationale en question
Sophie Audugé et Maurice Berger
Éditions Artège
Les enfants sont confrontés dès le primaire au risque de la pornographie… Il faut les prévenir des abus sexuels… Ils doivent savoir le plus tôt possible ce qu’est la sexualité pour éviter la désinformation des cours de récréation… Autant de « bonnes raisons » de défendre une éducation sexuelle dispensée dans le cadre de l’école. Or il s’agit là d’une conception pour le moins naïve, voire biaisée, du rôle de l’Éducation nationale. Ce n’est pas à l’enfant de se protéger de la violence, c’est aux adultes qu’il incombe de créer les conditions d’un milieu sécurisé. Mais surtout on ne mesure pas le danger d’une sexualisation précoce de l’esprit de l’enfant – dès la maternelle comme le prévoit la législation –, et les conséquences traumatiques chez un enfant qui n’a pas atteint la puberté, ou chez celui qui entre dans la période fragile de l’adolescence. C’est pourquoi Sophie Audugé pousse un cri d’alarme à partir du constat de cette dérive idéologique de l’Éducation nationale et de sa mise en oeuvre dans nos écoles, de plus en plus soumises au diktat d’associations militantes.
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