Emma Haziza est une hydrologue, chercheuse pluridisciplinaire, enseignante et conférencière française. La question des bassines est complexe. D’une part, elle permet à certains agriculteurs de stocker le trop plein d’eau des nappes phréatiques en hiver et de l’utiliser en cas de sécheresse l’été notamment quand il y a des mesures de restriction d’irrigation. Mais d’autre part, le premier utilisateur de l’eau reste le milieu naturel. L’eau qui s’infiltre dans les sols génère à son tour de nouvelles pluies, de nouvelles boucles du cycle de l’eau. En effet, on observe une coïncidence entre les cartes des territoires couverts par des bassines agricoles et celles des stress hydriques des dernières années.
Modification volontaire du climat : on peut jouer à Dieu !
Aujourd'hui « l'ensemencement » ou "cloud seeding" en anglais n'est plus du tout un secret pour le milieu scientifique. Il s'agit de distiller de l’iodure d'argent dans les nuages grâce à des avions, des drones ou encore des fusées. L'utilisation de ce procédé...