Images terribles des combats en Ukraine, théories du complot démultipliées sur la pandémie, campagne présidentielle faisant une large part à l’invective, polémique sur les incidents au Stade de France en marge de la finale de la Ligue des champions, condamnations judiciaires en rafale… Toutes ces informations et bien d’autres encore déferlent non-stop à la télévision, en une des journaux, partagées, commentées et amplifiées sur les réseaux sociaux, dans des boucles WhatsApp, sujets de podcasts… Les notions de surcharge informationnelle, d’infobésité, le syndrome de saturation cognitive sont cependant des éléments cruciaux à prendre en compte… Ce phénomène ne représente-t-il pas par ailleurs une menace pour la santé mentale des citoyens (que l’on sait déjà fragilisés après la pandémie) – menace qui, en fonction de ses proportions, mériterait d’être considérée comme un problème de santé publique ? Et ne s’agirait-il pas de surcroît d’une force de nuisance considérable pour le fonctionnement de la société et de la démocratie ?
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