Les partis dits populistes, d’extrême droite, ou nationalistes figurent aux deux premières places des élections ou des sondages dans la moitié des pays de l’Union européenne, regroupant les trois quarts de sa population. Une ascension préoccupante, dont les partis « mainstream » peuvent être responsables par leurs échecs ou aveuglement, mais qui n’augure pas d’une « vague brune » pour autant. Jadis qualifiées de séisme suscitant la sidération, les victoires de partis qualifiés de populiste, ou d’extrême droite (nationaliste-conservateur serait plus exact) par analystes et commentateurs deviennent habituels en Europe. Une tendance inquiétante, vu la faible appétence de la plupart d’entre eux pour les libertés, ou leur complaisance envers le Kremlin. Mais qui devrait surtout pousser dirigeants et relais d’opinion, au lieu d’évoquer rituellement le « retour aux heures les plus sombres », à se poser LA question fondamentale ; « qu’est-ce qu’on a foiré grave pour que ça tourne ainsi ? ».
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