Fausses accusations de collusion entre Trump et la Russie (Russiagate), comptes factices sur les réseaux sociaux, étouffement, à la veille des élections de 2020, des révélations explosives contenues dans le pc portable d’Hunter Biden… Derrière la « guerre de l’information » se profile, ravivant la rumeur persistante d’un État dans l’État, l’ombre des renseignements américains. Pendant la campagne présidentielle américaine, Robert F. Kennedy Jr, ancien candidat aux primaires du Parti démocrate ayant rallié Donald Trump, a mis en lumière ce que certains grands médias prétendent être une théorie du complot en déclarant : « L’Opération Mockingbird est belle et bien vivante. »
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NDLR. Bien des allégations encore peu qualifiées de théorie du complot se révèlent non seulement vraies, mais encore pire que ce qu’un esprit « normal » peut concevoir. Et si manifestement la CIA est un maître en la matière, tous les États en joue, avec l’accord tacite sinon la complicité des médias. Pourtant, comme Mazouz Hacène nous le rappelle, « Le mensonge peut cacher temporairement la vérité, mais il oublie qu’aucun nuage ne peut cacher éternellement le soleil. »