C’est une pratique de police judiciaire et des services de renseignement : retourner un téléphone contre son utilisateur, pour en faire une balise GPS ou un micro, voire une caméra espion. Une pratique banalisée par les fictions télévisées, qui la présentent à la fois sous l’angle de la prouesse technologique et de la normalité. C’est toujours pour attraper des méchants qui l’ont bien mérité, qui peut donc trouver ça scandaleux ? La réalité est différente. Dans la réalité, l’Assemblée nationale et le Sénat viennent d’adopter, dans le cadre de la loi Orientation et programmation du ministère de la justice 2023-2027, une disposition autorisant la prise de contrôle à distance des objets connectés, pour que la police puisse exploiter leur géolocalisation, leur micro ou leur caméra intégrée.
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