Alors que les expérimentations de vidéosurveillance algorithmique (VSA) prévues par la loi relative aux Jeux Olympiques ont à peine débuté et qu’aucune évaluation n’a encore été réalisée, le gouvernement passe déjà à la vitesse supérieure. Mercredi 15 mai, la commission des lois de l’Assemblée va discuter d’une proposition de loi visant à légaliser une nouvelle forme de VSA, en utilisant cette fois-ci comme excuse la sécurité dans les transports. Derrière ce texte passé presque inaperçu se cache une nouvelle avancée sécuritaire mais surtout un agenda politique assumé : celui de la généralisation sur le long terme des technologies de surveillance algorithmique des espaces publics.
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