Les documents « fuités » de l’État allemand éclairent d’un jour nouveau la pandémie du Covid-19. Après le papier stratégique du ministère de l’Intérieur et les rapports du conseil d’experts du gouvernement fédéral, les documents issus de l’Institut Robert Koch (les « RKI Files »), divulgués fin juillet, sont particulièrement édifiants. Les 4.000 mille pages de rapports et les milliers de pages d’e-mails et de lettres, dont l’authenticité vient d’être confirmée par l’État fédéral, mettent en doute une grande partie des informations officielles diffusées pendant la pandémie. Loin de « suivre la science », comme le prétendait le gouvernement allemand, les fichiers du RKI montrent au contraire une politique fabriquant des « preuves » avec l’aide récalcitrante des experts, pour justifier après coup les décisions prises. Les conséquences politiques et juridiques risquent d’être considérables.
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