Se divertir c’est, étymologiquement, se détourner. Aujourd’hui, le terme « divertissement » a pris le sens de simple distraction, d’amusement procurant du plaisir, qu’il s’agisse de scroller sur l’écran de son portable, de « binge-watcher » une série ou de chanter dans un karaoké. Quelque chose d’anodin, et au fond de bien légitime, pour compenser le poids des soucis de la vie quotidienne et du travail, ou des préoccupations dues au contexte socio, voire géopolitique. Mais, dans son acception classique, le divertissement est une occupation qui détourne de penser à ce qui devrait essentiellement nous préoccuper.
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