Le 29 juillet 1994, la France adoptait les premières lois de bioéthique. Pour le président de la Fondation Jérôme Lejeune, Jean-Marie Le Méné, ces textes nous ont entraîné sur pente dangereuse et, trente ans plus tard, la plupart des interdits érigés à l’époque ont été levés. À l’heure du 30e anniversaire des lois de bioéthique, le moment est venu d’en commenter la trajectoire qui n’a rien d’inattendue. En juillet 1994, le cycle a été ouvert avec les trois premières lois, suivies de celles de 2004, 2011 et 2021, sans oublier celles qui se sont affranchies des États généraux, votées en 2013 et 2016. Cet ensemble forme un tissu qui résulte de l’entrecroisement de fils de chaîne et de trame qui lui donnent sa cohérence et sa solidité.
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NDLR. Le constat fait par le président de la Fondation Jérôme Lejeune peut s’appliquer pour toutes les lois sociétales (contraception, avortement, mariage « pour tous », etc.) et demain pour l’euthanasie. Le principe est simple : trouver un consensus autour du plus petit dénominateur commun, pour ensuite le faire évoluer au gré d’amendements et autres mesures pris en catimini.