Alors que l’avortement est promu comme une liberté de choix pour les femmes, de récents travaux indiquent qu’elles le font souvent par contrainte. En Ecosse, l’année dernière, un « nombre record » d’avortements pourrait avoir été motivé par les « inquiétudes liées au coût de la vie », selon le British Pregnancy Advisory Service (BPAS). En 2022, 16 584 avortements ont été pratiqués d’après les données de Public Health Scotland. Une augmentation de 19%. Or, cette croissance n’est pas uniforme. Au total, 4 744 interruptions de grossesse ont été enregistrées chez les femmes vivant dans les régions les plus pauvres du pays, contre 2 219 dans les régions les plus aisées. Et si le nombre d’avortements a augmenté dans toutes les catégories de revenus, la hausse a été moins prononcée dans les régions plus aisées.
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NDLR. Le constat n’est pas nouveau. Depuis de nombreuses années, en France, Alliance Vita a réalisé des études sur les raisons de l’avortement. Voir par exemple ce sondage de l’IFOP d’octobre 2020 avec rappel des chiffres de septembre 2016.