Les élus québécois ont condamné à l’unanimité la position de la Commission canadienne des droits de la personne, qui juge que cette fête constitue une discrimination religieuse systémique. Son pendant québécois avait pourtant déjà exprimé une opinion sur l’effet discriminatoire de ces festivités. « Honnêtement, on va continuer de fêter Noël, puis on ne s’excusera pas de fêter Noël au Québec », a affirmé le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, en mêlée de presse. Dans son « Document de réflexion sur l’intolérance religieuse », la Commission soutient que « la discrimination à l’égard des minorités religieuses au Canada est ancrée dans l’histoire du colonialisme au Canada. Cette histoire se manifeste aujourd’hui par une discrimination religieuse systémique. Un exemple évident est celui des jours fériés au Canada ».
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