Caroline Brémaud s’inscrit en fac de médecine et s’oriente vers la recherche sur l’autisme. Mais le monde hospitalo-universitaire la « dégoûte complètement », ce sont ses mots. « C’est un univers que moi, je qualifie de pourri. Ma maître de stage m’a dit : « Non, tu ne demandes pas à cette personne de t’aider pour ta base de données parce que sinon, il va être obligé d’apparaître dans ta publication et il va gagner des points (…) » Elle ne voulait pas donner davantage à ce chercheur et « je me suis dit (…) mais c’est quoi ce panier de crabes ? Je ne voulais pas de ça dans ma pratique. Je veux quelque chose de sain, de simple, de naturel où la seule chose qui compte, c’est l’intérêt du patient. »
Écouter la suite sur France Culture
Si vous ne connaissez pas la genèse de l’histoire.
NDLR. Les questions des conflits d’intérêts et de la science dévoyée sont souvent abordées dans Matière à réflexion, mais il y a aussi des exemples positifs qu’il convient de mettre en évidence car il y a encore des soignants pour qui « la seule chose qui compte, c’est l’intérêt du patient. » Chapeau Docteur !