Depuis quelques années, le phénomène sectaire a fortement évolué rendant impérieux l’adaptation de la conduite de l’action publique préventive et répressive à l’encontre de dérives plus diffuses dans la société avec 40% d’augmentation des saisines entre 2015 et 2020. C’est pourquoi depuis le rattachement en 2020 de la Miviludes au ministère de l’Intérieur, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, s’est vu confier la responsabilité de renforcer la politique de lutte contre les dérives sectaires. En février 2021, le rapport confié par la ministre à la Police et la Gendarmerie nationales ainsi qu’à la Miviludes démontre une hausse des signalements dérives sectaires, à l’aune de la crise sanitaire.
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NDLR. C’est ainsi qu’on voir réapparaître Georges Fenech, qui avait dirigé la Miviludes de 2008 à 2012. Il est considéré comme un partisan de la « ligne dure » de la lutte anti-sectes dans la continuité de ses prédécesseurs Jean-Michel Roulet et Alain Vivien. Il est un des auteurs du fameux rapport comportant une liste de « sectes », très controversé, qui a été officiellement abandonné par la circulaire du 27 mai 2005 relative à la lutte contre les dérives sectaires.