Vous n’avez pas fini d’entendre parler d’épigénétique. D’abord parce qu’Edith Heard recevra le 12 décembre prochain la médaille d’or du CNRS pour ses « contributions exceptionnelles à l’avancement de cette discipline ». Mais aussi, parce qu’il ne se passe pas un seul mois sans qu’une nouvelle publication vienne chambouler nos connaissances sur les multiples processus qui influencent l’activité de nos gènes, sans jamais toucher à leur séquence ADN. Dans vos souvenirs de biologie, vous avez peut-être gardé en mémoire cette équation : un gène = une protéine = une conséquence. Cela marche effectivement pour quelques caractéristiques, notamment pour les rares maladies dites monogéniques comme la chorée de Huntington ou la mucoviscidose. Mais autrement, les choses sont toujours plus complexes. D’abord parce que les conséquences visibles (on parle de phénotypes), comme la couleur des yeux, sont liées non pas à un seul gène mais à plusieurs. Ensuite, parce que des mécanismes épigénétiques, littéralement au-dessus de la génétique, y mettent leurs grains de sel.
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NDLR. Sujet très complexe mais passionnant montrant, une fois de plus, la perfection infinie et variée de la création que les hommes peinent à découvrir et comprendre. Et ce n’est pas fini !