Une loi « inopportune », une « rupture de civilisation », un « basculement anthropologique majeur », une « profanation de l’acte de soin »… Entendus par la commission spéciale de l’Assemblée nationale chargée de mener les travaux sur le projet de loi relatif à « l’accompagnement des malades et de la fin de vie », ce mercredi 24 avril, les représentants des cultes religieux ont affiché une parfaite unanimité contre la réforme. En l’absence du grand rabbin de France, Haïm Korsia, qui n’a pas pu être présent et qui fournira une contribution écrite, les responsables religieux ont méthodiquement dénoncé l’esprit et le contenu du texte, fermement et sans concession opposés « l’aide à mourir », une appellation qu’ils jugent d’ailleurs dissimulatrice, lui préférant « euthanasie » ou « suicide assisté ». « Ce qui est humain, me semble-t-il, c’est la vérité », a blâmé l’archevêque de Rennes, Pierre d’Ornellas, « Un modèle qui rompt une digue essentielle ».
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