Dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 mai, les députés de la commission chargée d’examiner le projet de loi sur la fin de vie ont adopté un texte allant plus loin que prévu par le gouvernement. « Marianne » revient sur les ajouts majeurs. « Ce n’est pas l’équilibre de la loi qui a été souhaitée et qui a été présentée ». Présidente de la commission de l’Assemblée nationale chargée d’examiner le projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie, Agnès Firmin Le Bodo (Horizons) n’a pas caché ses craintes après le vote. Le gouvernement se trouve pourtant à l’origine de ce projet de loi…
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NDLR. Il faudrait être bien naïf pour croire, comme le titre original de l’article l’affirme, que le texte adopté par la commission va « plus loin que prévu par le gouvernement ». Il ne faut pas oublier que ledit gouvernement, et particulièrement le président de la République sont en très mauvaise posture dans les sondages, et qu’on a demandé à de braves petits soldats d’aller en première ligne. L’outrance des demandes est aussi un cas de figure classique en politique, où l’on demande quelque chose qui, on le sait, ne sera jamais acceptée en l’état (et pour l’instant) car trop excessif, pour donner le sentiment que le texte qui sera adopté finalement, plus modéré forcément, est un texte de consensus, alors que s’il avait été présenté tel quel, il aurait déjà paru excessif. C.Q.F.D. C’est ce qu’on appelle de la politique, ou l’art de rouler le bon peuple dans la farine.