L’OMS a annoncé être actuellement en train d’élaborer « une directive sur la santé des personnes transgenres et de divers genres », visant à « améliorer [leur] accès et [leur] utilisation de services de santé de qualité et respectueux ». (…) Suite à cette annonce, la Society for evidence based gender medicine (SEGM), un collectif de médecins et de chercheurs, s’est déclarée préoccupée. Le collectif dénonce « la composition biaisée du groupe d’experts », « la gestion inappropriée de la période de consultation publique » et « la précipitation du processus d’élaboration des lignes directrices dans son ensemble ». En outre, il juge que « la formulation de l’annonce ne semble pas neutre », évoquant l’objectif d’« accroître l’accès et le recours » à des interventions de changement de genre, ou celui de la reconnaissance légale de « l’identité de genre autodéterminée ». Cela suggère que la décision de promouvoir la transition de genre dans les différents domaines sociétaux (médical, politique, juridique) a déjà été prise avant même que le groupe ne se réunisse pour examiner et interpréter les preuves », déplore la SEGM.
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