Dans les années 50, l’OTAN met secrètement en place des réseaux stay-behind, « restez derrière » en français. Ces structures clandestines formaient des combattants capables de riposter rapidement à une éventuelle invasion soviétique en Europe de l’Ouest ou une prise de pouvoir par les communistes. Côté recrutement, aucun scrupule : d’anciens nazis allemands et des fascistes italiens sont enrôlés. D’ailleurs, le stay-behind italien prend le nom de Gladio, le glaive, symbole choisi par les derniers combattants mussoliniens de la République de Salo. L’URSS n’envahit pas l’Italie. Mais face au danger que représente le parti communiste italien, 2ème force politique du pays, une « stratégie de la tension » est déployée avec son lot d’attentats… Le but est de favoriser l’émergence d’un État plus autoritaire face au péril communiste.
Lire et écouter la suite sur France Inter
Crédits photographiques : Par inconnu — https://it.wikipedia.org/wiki/File:Operazione_Gladio.png, marque déposée, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?curid=10096279