Le 12 décembre, le Gouvernement a annoncé la publication d’un décret visant à autoriser définitivement les sages-femmes à pratiquer des IVG instrumentales dans les établissements de santé.(…) « Au-delà de la capacité qui leur est donnée de réaliser des IVG médicamenteuses depuis 2016, cette compétence nouvelle constitue une réponse forte aux difficultés d’accès », justifie dans un communiqué le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau. La mesure, déjà entérinée par la loi Gaillot, faisait l’objet d’une « expérimentation » depuis un an. Et comme pour toutes les « expérimentations » en matière d’avortement, son avenir était assuré. Déjà, en 1975, la loi Veil avait été adoptée à titre « expérimental », pour 5 ans (cf. De la loi “Veil” à la loi “Gaillot”).
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NDLR. Les limites posées par la loi Veil tombent les unes après les autres après des périodes d’« expérimentation » qui ne peuvent tromper que ceux qui le veulent bien.