Alors que le texte initial proposait un suicide assisté assorti d’une euthanasie d’exception pour les personnes qui ne « sont pas en mesure d’y procéder physiquement », la commission spéciale a ouvert la possibilité du choix entre ces deux modalités de mort provoquée (amendement n° CS977). L’exposé de l’amendement souligne bien que « le choix entre « euthanasie » et « suicide assisté » devrait incomber au malade et non au type de maladie. » L’euthanasie devient donc un choix et non une exception. L’euthanasie deviendrait aussi un soin, à rebours de ce que rappellent les soignants depuis des mois : de nombreux amendements adoptés visent à codifier le projet de loi en créant une nouvelle section dédiée à l’aide à mourir dans le code de la santé publique. Le « droit à l’aide à mourir » est intégrée au « droit d’avoir une fin de vie digne », tel qu’il est défini à l’article L. 1110-5 du code de la santé publique (CS647).
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NDLR. Une très bonne présentation des nouvelles dispositions présentées dans le projet de loi. Comme le dit très clairement la conclusion de l’article « Ce projet de loi constitue un point de rupture majeur, car il remet en question dans la loi le devoir fondamental de l’humanité de ne pas provoquer la mort, même à la demande de la personne. »