L’hystérie provoquée par la dissolution de l’Assemblée nationale tarde à retomber. Comme annoncé, la situation de la nouvelle chambre basse est comparable à ce qu’elle était à la veille des élections législatives, en pire : absence de majorité absolue aggravée par la dévaluation de l’autorité présidentielle. Cette absence de majorité absolue n’est pas un drame sans remède. Les institutions de la Ve République ont été précisément inventées pour permettre à un gouvernement d’avancer sans le soutien d’une majorité absolue au Palais-Bourbon. Michel Debré, garde des Sceaux, l’avait très explicitement indiqué dans sa présentation du projet de Constitution devant le Conseil d’État en août 1958…
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NDLR. Pour répondre à la question posée tout à la fin de l’article, on peut d’ores et déjà, compte tenu de ce que l’on sait de la façon de fonctionner de notre président, qu’il ne pourra en aucun cas être l’homme de la situation, sinon pour l’aggraver et essayer de la récupérer à son compte (voir Législatives : comment Macron a réussi son coup (d’état)).