La dissolution des groupes radicaux se banalise

défenseur des droits

37 organisations – avec ou sans statut, on parle alors de groupements de fait – dissoutes depuis le début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Autant en près de sept ans qu’entre l’élection de Valéry Giscard d’Estaing, en 1974, et 2017. « La liberté associative est un pilier de la démocratie », souligne Patrick Baudouin, président de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), qui rappelle le contexte de l’inscription dans la loi de cette procédure, en 1936, alors que les ligues menaçaient la République. « Arme de défense de la démocratie, elle devient un outil de contrôle au détriment des libertés fondamentales », regrette l’avocat. « Il y a progressivement un glissement qui est en train de s’opérer ». Pour ses détracteurs, la loi de 2021 confortant le respect des principes de la République, a ouvert une boîte de Pandore. Patrick Baudouin critique ainsi une législation qui laisse « une marge d’appréciation très large » au pouvoir.

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NDLR. Tous les outils politiques et juridiques pour museler les opposants « radicaux » sont en place. Après, il ne s’agit que d’une interprétation de la loi et d’une décision politique. Ne nous leurrons pas, si des chrétiens veulent simplement continuer d’enseigner et de croire un enseignement biblique, très vite ils seront qualifiés de radicaux. Simplement par le fait même de ne pas suivre la Doxa officielle. Et les sujets ne manquent pas !

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