Lors de sa conférence de presse le 16 janvier où le sujet de la santé a été largement évoqué, le président de la République a notamment abordé la rémunération des médecins libéraux qu’il souhaite être autour du patient et non plus à l’acte. Il ne l’a pas nommé, mais c’est de la capitation. La capitation existe déjà dans les pays anglo-saxons, et dans le fameux NHS (National Health Service), que le gouvernement français prend pour modèle. Beaucoup de médecins sont contre cette capitation car c’est néfaste pour l’accès aux soins des Français : effectivement, la capitation incite les médecins à avoir une grosse patientèle : les délais de consultation vont donc s’allonger, ils ne pourront plus suivre correctement leurs patients. Nous rappelons qu’au Royaume-Uni, il faut 13 semaines pour pouvoir consulter un médecin généraliste !
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NDLR. Si les professionnels de la santé seront les premières victimes de ce dérèglement programmé, les patients, c’est-à-dire chacun d’entre nous, seront les victimes collatérales directes. Nous sommes donc tous concernés.