La Hongrie n’entend pas se conformer aux décisions de la Cour pénale internationale (CPI). Bien au contraire, Budapest a annoncé sa décision de se retirer de ce traité, peu après l’arrivée du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, visé par un mandat d’arrêt international, pour une visite d’État. Le gouvernement hongrois affirme que les mandats d’arrêt de cette Cour ne peuvent être exécutés dans le pays, d’autant plus que la CPI est devenue “un organe politique”. Le 21 novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt contre Benjamin Netanyahou, Premier ministre d’Israël, l’accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis lors de la guerre à Gaza. Parmi les accusations figurent l’utilisation de la famine comme méthode de guerre, le meurtre, la persécution et d’autres actes inhumains dirigés contre des civils. Ce mandat, qui vise également l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, oblige les 125 États membres du Statut de Rome à arrêter Netanyahou s’il entre sur leur territoire.
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