Les gros mots ne sont pas totalement inintéressants. Bien sûr, il est tout à fait légitime et même sain d’en être choqué, ou du moins de les trouver d’aussi mauvais goût qu’inutiles, de préférer les ignorer et de se garder d’en proférer. Il n’empêche qu’ils sont révélateurs de l’état d’une société, et même (si l’on n’a pas peur d’un non pas gros, mais grand mot) de sa culture. Ce sont certes des interjections, parfois de simples cris ou onomatopées, avec en transcription (variable) des points d’exclamation et/ou de suspension : le niveau préhominien du langage. La raison en est qu’on y recourt pour exprimer une réaction spontanée, un sentiment négatif si impérieux qu’il rend inadéquats des termes plus ordinaires et ne laisse pas le loisir d’élaborer un discours.
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