Le Sénat a adopté, en première lecture, l’article 3 du projet de loi sur la justice autorisant le déclenchement à distance des caméras ou micros des téléphones dans certaines enquêtes, à l’insu des personnes visées. « La mesure votée mercredi a deux finalités. D’une part, la géolocalisation en temps réel pour certaines infractions. D’autre part, l’activation de micros et caméras pour capter son et images, qui serait réservée aux affaires de terrorisme, de délinquance et de criminalité organisées. » « Ces techniques sont déjà appliquées », a souligné le ministre, mais elles nécessitent la pose de balises ou de micros et de caméras, ce qui comporte des risques pour les enquêteurs. L’Observatoire des Libertés et du Numérique avait critiqué cet article 3 au motif qu’il concernerait tous les « appareils électroniques », et que « cela démultiplierait dangereusement les possibilités d’intrusion policière, en transformant tous nos outils informatiques en potentiels espions ». Lire la suite sur Next Inpact
La diabolisation, degré zéro de la réflexion politique
L’hystérie provoquée par la dissolution de l’Assemblée nationale tarde à retomber. Comme annoncé, la situation de la nouvelle chambre basse est comparable à ce qu’elle était à la veille des élections législatives, en pire : absence de majorité absolue aggravée par la...