Le 7 mars, deux requêtes mettant en cause l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) ont été déposées devant le tribunal administratif de Montreuil par les victimes de l’Androcur et d’autres progestatifs (Lutényl, Lutéran…). Au vu des rapports d’expertise médicale, une demande d’indemnisation est formulée. De nouveaux dossiers sont en préparation. Entre 2008 et 2018, il pourrait y avoir eu au moins 3 000 victimes selon la présidente de l’Association des victimes de méningiomes liés aux médicaments Androcur, Lutéran, Lutényl, Colprone, Surgestone et aux autres progestatifs (Amavea) (cf. Contraception : des progestatifs courants augmentent le risque de tumeur cérébrale).
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NDLR. Les errements de l’ANSM ne sont pas nouveaux puisqu’elle a été mise en cause dans presque tous les scandales liés à des médicaments et des vaccins. Les conflits d’intérêts ne sont pas toujours faciles à gérer…