1 – Le piège des mots « aide à mourir » : Le texte de loi s’abstient délibérément d’utiliser les mots euthanasie et suicide assisté. Son auteur explique qu’ils sont trop mal connotés, et des promoteurs du texte vont jusqu’à prétendre qu’il ne s’agit ni d’euthanasie, ni de suicide. C’est pourtant la réalité. Il faut appeler un chat un chat. C’est une question de vérité, de clarté et même de démocratie. L’expression « aide à mourir » pourrait tout aussi bien désigner les soins palliatifs, qui, en effet, aident à mourir, mais sans tuer. Les mots qu’on nous impose ne visent pas seulement à dissimuler la réalité, ils la déguisent en acte altruiste pour l’enjoliver.
2 – Le piège d’une prétendue liberté : Le texte de loi prétend ouvrir un droit, sans l’imposer à personne. Mais quel est le sens d’une liberté de demander la mort quand on est isolé, démuni, mal soigné ou sans accès aux soins ? Dès le diagnostic d’une maladie à pronostic vital engagé, les patients qui n’ont rien demandé se retrouvent éligibles à la mort administrée…
Lire la suite sur Alliance Vita
NDLR. Un décryptage précis et concis des 10 pièges inclus dans la loi qui entend légaliser, derrière le masque dissimulateur d’une prétendue « aide à mourir » l’euthanasie et le suicide assisté.
Sur le même thème Euthanasie, suicide assisté : dix points de vigilance éthique à considérer
> Aide à mourir : la proposition de loi décryptée


