C’est par une citation du roman L’Evénement d’Annie Ernaux que le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, a choisi d’ouvrir l’examen du projet de loi visant à inscrire dans la Constitution « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse » (cf. IVG : « le Gouvernement ne sait pas ce qu’est une liberté, et ce qui la distingue d’un droit »). Il s’agit du récit d’un avortement clandestin en 1964. Le ministre évoque « toutes ces femmes qui ont vécu dans leur chair l’interdiction de l’avortement » et proclame qu’« il n’y a pas de démocratie digne de ce nom lorsque la moitié de sa population ne peut s’émanciper ». Le ton est donné : corde sensible et grandiloquence.
Lire la suite sur Gènéthique
NDLR. Même si la loi n’est pas encore votée définitivement puisqu’elle doit passer encore devant le Sénat, c’est un triste jour pour notre pays.