Après l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de loi contre les dérives sectaires, après l’arrêt du Conseil d’État sur le pluralisme et l’indépendance de l’information, l’ancien député (LR) Guenhael Huet s’interroge sur le fragile équilibre entre la liberté d’expression et ses limitations. L’État de droit ne se réduit pas, comme on le croit trop souvent, à la production et à l’empilement, souvent confus, de normes législatives et réglementaires ou de décisions de justice. L’État de droit repose sur une exigence qualitative et fondamentale : le respect par l’État des règles de droit qu’il a lui-même instaurées.
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