C’est une avancée importante dans la lutte contre la gestation pour autrui (GPA), intervenue à la veille de la Journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains. Le Sénat italien a voté définitivement le 16 octobre 2024 une loi, déjà adoptée par les députés le 26 juillet 2023, élargissant l’interdiction de la gestation pour autrui à celles pratiquées à l’étranger. Avec cette loi, l’Italie marque un premier pas concret vers une convention internationale pour une interdiction universelle de la GPA et des mères porteuses. La pratique de la GPA est légalement interdite en Italie depuis 2004. La loi du 19 février 2004 relative à la procréation médicalement assistée dispose que la pratique et l’organisation de toute forme de maternité de substitution ainsi que toute publicité est interdite. Les sanctions peuvent aller de trois mois à deux ans d’emprisonnement et l’amende de 600 000 à 1 million d’euros. La loi votée le 16 octobre étend le délit et les poursuites aux citoyens italiens qui y ont recours à l’étranger, que cet État l’autorise ou pas.
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NDLR. Espérons que cette loi votée en Italie soit les prémices de beaucoup d’autres votes similaires dans tous nos pays occidentaux. Dans ce domaine, comme dans bien d’autres, les pressions financières sont énormes. Mais la mobilisation contre cette exploitation de la femme est de plus en plus importante.